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Autrice hors emprise : le pervers narcissique ne gagne pas toujours à la fin.


Dans mon roman « Après quoi elle court ? », mon héroïne Jane est une femme intelligente et passionnée, portée par la volonté de rendre le monde plus beau et son entourage plus heureux. Et pourtant, toutes ces qualités ne l’ont pas empêchée de tomber dans les mailles du filet d’un pervers narcissique. Bien au contraire ! C’est d’ailleurs surement son caractère empathique et lumineux qui en ont fait une proie idéale pour celui qui allait devenir son mari. Car le pervers ne choisit pas sa proie au hasard. Elle doit être un faire-valoir, rayonner de cette lumière que lui-même sait qu’il ne trouvera jamais en lui, de cette énergie qu’il doit capter pour se remplir – tel un vampire qui vient se nourrir du sang de ses victimes.


Ces termes sont forts ? Oui ! Et pour cause. La violence exercée par un pervers narcissique sur son entourage est inqualifiable. Mais loin de moi l’idée de proposer ici ou dans mon livre un cours magistral sur le sujet. Les psychologues et psychiatres le feront bien mieux que moi. Le propos de mon roman « Après quoi elle court ? » est plutôt d’apporter un témoignage du point de vue de deux victimes : Jane, « femme de », et Marjorie, « fille de ». Face à Gauthier, au fil des pages, vous les découvrirez en proie aux doutes, aux espoirs, aux déceptions et les regarderez se débattre pour trouver des réponses. Les nombreux rebondissements illustrent bien la difficulté à se frayer un chemin hors des tenailles du pervers narcissique, desquelles on ne réchappe d’ailleurs jamais totalement intacte.


Je livre dans ces pages mon vécu, romancé bien sûr, mais totalement réaliste sur les ravages de l’emprise mentale d’un pervers narcissique sur son entourage.


Je témoigne pour donner une voix à celles et ceux qui, comme moi, se sont retrouvés un jour dans les mailles de ce même filet.


J’écris aussi en espérant que certaines victimes encore sous le joug de leur bourreau sauront ouvrir les yeux et comprendre que l’on peut s’en sortir. Car « oui », c’est possible ! Ce n’est pas simple, Jane est bien aussi bien placée que moi pour le savoir, mais si je vous écris aujourd’hui, c’est bien la preuve que c’est possible !


Credits photos @Pexel

Kaboompics, Alexander Krivitskiy, Rene Asmussen

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