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Jane court pour exister – le pouvoir du dépassement de soi

Il y a des batailles qu’on ne penserait jamais avoir la force de surmonter, jusqu’au jour où la vie ne nous laisse plus le choix. La maladie, le deuil, un divorce… ces épreuves nous tombent dessus sans prévenir, et « ce qui n’arrive qu’aux autres » nous frappe alors en pleine face. Malheureusement, bien souvent, le retour en arrière est impossible et nous n’avons d’autre choix que d’accepter la fatalité. Et pourtant, au cœur du marasme, il nous reste un choix. À défaut de pouvoir changer les choses, il subsiste la possibilité de décider comment y réagir. Se laisser anéantir ou se battre pour survivre ? Se noyer dans nos pleurs ou prendre son courage à deux mains pour continuer à avancer ? L’un n’empêche pas l’autre évidemment !


Femme qui court sur le sable, vue de dos

Dans mon roman « Après quoi elle court ? », Jane voit son monde s’écrouler. En quelques jours, sa vie bascule et toutes ses certitudes s’effondrent, la plongeant dans la spirale infernale du doute – sur sa capacité à survivre, sur son aptitude à être aimée, sur sa propre santé mentale. Et son bourreau de mari ne fait rien pour la rassurer, bien au contraire. Elle a été éjectée sans préavis de sa zone de confort, et son mental lui ressasse qu’elle sera incapable de s’en sortir. Elle cherche alors des solutions, non pour changer la réalité, mais pour arriver à l’affronter. Le sport devient un échappatoire pour calmer son mental envahissant. Elle se met à explorer le champs des possibles, au-delà de ce qu’elle pense être capable d’accomplir. Plus sa vie se délite, plus elle chausse ses baskets.


Certes, le sport ne résous pas les problèmes, mais il peut changer le prisme par lequel on regarde la réalité. En réalisant des exploits sportifs que l’on jugeait inatteignables, après un combat contre soi-même, la confiance remonte en flèche. Qui plus est, les endorphines secrétées par l’effort offrent un shoot de bien-être plus qu’appréciable en période de crise. Alors Jane court, et court encore. Pour se libérer de son sentiment d’impuissance, pour se prouver qu’elle a une valeur bien au-delà de celle que veut bien lui octroyer son mari. Jane court, donc Jane existe.


Crédits photo @freepik Back view woman running in nature



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